L’Epée longue
L’épée longue est une épée à deux mains à double tranchant, à la pointe acérée utilisée pour l’estoc. Les épées longues sont utilisées dès le 13e siècle, et jusqu’au 17e siècle avec un pic de popularité entre 1350 et 1550. Elles prédominaient particulièrement en Allemagne et en Italie, d’où proviennent la plupart des manuscrits qui ont survécu jusqu’à nos jours. Nous utilisons à Unil’AMHE des épées Feder (Federschwert), caractérisées par leur finesse et la présence d’un bouclier le long de la lame.
L’Epée de cour
Arme par excellence de la bourgeoisie et aristocratie européenne du 18ème et 19ème siècle, tout individu sérieux dans son étude de l’escrime débutait son apprentissage par là autrefois. Développée en France à la fin du 17ème siècle à partir de la rapière italienne, elle conquit au début du 18ème peu à peu toute l’Europe. La tradition enseignée au sein d’Unil’AMHE est celle de l’Escrime de pointe Kreusslerienne (Kreussler’sche Stossfechten), dont l’âge d’or s’étend du début du 18ème siècle à la première moitié du 19ème.
Le Sabre
Arme emblématique des officiers des armées du 19ème siècle, il s’agit de l’épée la plus populaire dans les communautés AMHE modernes après l’épée longue. Ses formes (avec un ou deux tranchants ; à lame courbée ou droite ; avec une garde à panier ou simple) étant aussi diverses que les traditions avec lesquelles il fut employé (Contre-pointe française, Espadon, Scottish Broadsword, Sciabola Radaellien…) La tradition enseignée dans nos locaux est celle de la Gedecktes Hiebfechten ou Escrime couverte de taille, qui fut extrêmement populaire dans les milieux universitaires allemands du 19ème et qui dont la pratique fut souvent associée à l’Escrime de pointe Kreusslerienne.
La Canne Irlandaise
L’Antrim Bata (« L’escrime au Bâton d’Antrim ») est un art martial originaire du comté d’Antrim en Irlande, dont les premières occurrences remontent au 19ème siècle. Développé dans le contexte du « Combat de Factions », l’accent est mis sur l’utilisation d’un bâton de 4 pieds de long appelé « Shillelagh ». Gardé initialement par la famille Ramsey, le style fut enseigné à Maxime Chouinard en 2007 qui entreprit par la suite le projet de le partager au monde entier. S’agissant d’une méthode de combat plutôt complète, l’élève se verra enseigner non seulement des frappes avec le bâton, mais également des coups de pointes avec la ferrule, ainsi que des coups de poings, de pieds et des projections.